Michel Carretier

PRÉSENTATION

Je suis né à Meknès au Maroc et ai durant ma jeunesse beaucoup bourlingué au grès des garnisons de mon père officier dans l’armée.
Je me suis stabilisé en effectuant mes études de médecine et une partie de mon internat à l’UFR et au CHU de Montpellier. J’ai ensuite intégré le CHU de Poitiers où je suis devenu PUPH en chirurgie digestive et, où j’ai exercé pendant plus de 40 ans.

La première partie de ma carrière a été consacrée à l’enseignement de la chirurgie et à la recherche. En 1990, j’ai créé un laboratoire de chirurgie expérimentale utilisant des porcs, l’axe de recherche dans le cadre de la transplantation rénale était de mettre au point des nouvelles solutions ou de nouveaux protocoles de conservation en transplantation d’organe. Le travail effectué a permis d’obtenir le statut d’équipe d’accueil de recherche universitaire (EA 26-24) que j’ai alors dirigée, puis la création en 2003 sur le CHU de Poitiers de la première unité INSERM. C’est à cette époque que j’ai commencé à travailler avec Jean-Pierre Dewitte.
Pendant cette période j’ai été membre des conseils scientifiques de l’UFR Médecine (3 ans en tant que Président) et de l’Université de Poitiers.

Je suis devenu en 1998 chef du service de chirurgie viscérale du CHU de Poitiers, c’est à cette époque que j’ai changé d’orientation abandonnant la recherche pour la gestion hospitalière.

En 2004, j’ai été élu Président de la Commission Médicale d’Etablissement. Avec l’aide du Doyen, du Directeur Général (Jean-Pierre Dewitte), nous avons été un des premiers CHU à mettre en place la réforme des pôles. Ceci a permis de faire coopérer étroitement deux mondes très différents au sein de l’hôpital que sont les directeurs et les soignants. Nous avons ensuite appliqué la réforme de la T2A sur notre établissement.

Nous avons créé un pôle régional de cancérologie d’autant qu’il n’existait pas dans notre région de centre régional de lutte contre le cancer. Nous étions désireux de donner au CHU de Poitiers une image de pôle fort en cancérologie.
A partir de 2010, j’ai été successivement Chef du Pôle bloc – pendant cette période, j’ai été amené à revoir le fonctionnement de nos salles d’opération – puis, chef d’un pôle clinique regroupant l’endocrinologie, la néphrologie, l’urologie, l’hépato-gastro-entérologie et la chirurgie viscérale.
En janvier 2020, alors que je débutais ma retraite, le CHU m’a confié la réorganisation de son service de radiologie : j’exerce cette fonction depuis un an et demi.
Ces différentes responsabilités m’ont permis d’avoir une certaine expérience de la gestion hospitalière vue du côté médical, tout en n’oubliant pas le savoir-faire de la première partie de ma vie hospitalière : la mise en place de projets et de structures de recherche.